• Cela ne s'améliore pas. Son visage se déforme. Son caractère est irrascible. Sa lèvre inférieure descend toujours. Sa bouche est souvent ouverte. je ne peux la regarder qu'à la dérobée. Je souffre. Mais elle doit souffrir terriblement. Je devrai me trouver une femme pour satisfaire certains besoins de tendresse.  Ce serait si facile de laisser tout cela derrère moi et de fuir.

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  • Je me permets de parler de la vigueur que je réfrène, du désir d'aller voir le petit-fils à Mt-Laurier, de sortir, de rire, de vivre. Mais je ne peux pas. Elle est fatiguée. Elle me donne plein de raisons pour ne pas aller à Mt-Laurier, la température, les chats etc... Quand et comment me reprendrais-je en main? Quand pourrais-je faire ce que je veux quand je veux? Je ne peux lui causer plus de problèmes qu'elle n'en a. Je ne peux l'abandonner. Je lui ai juré devant Dieu et les hommes. Pour le meilleur et pour le pire. Je suis dans le pire. et endure.

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  • Dernièrement, la médication a été augmentée.

    Elle perd tranquillement la voix.

    On ne sort plus, je n'ai plus de projets. Je l'accompagne tout en refoulant ma vie et mes désirs. En me privant de l'énergie et de la santé que j'ai encore pour vivre. Je suis un aidant naturel. Bref, je refuse de vivre pour l'aider à vivre. Je ne peux l'abandonner. Ce serait trop égoïste. Je me laisse entrainer dans son tourbillon de malade. Je m'enterre vivant.


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  • J'ai besoin de rire. J'ai besoin d'aimer en riant ou en souriant. J'ai besoin de douces caresses. J'ai besoin de caresser un corps de femme avec douceur, lenteur et passion. J'ai besoin de me sentir vivant.


    Chez-moi je n'ai plus de tendresse. Je n'ai plus de caresses. Elle est fatiguée. Elle soupire d'écoeurement à tout propos. Elle ne voit que le mauvais côté des choses. Elle ne sent pas bon. Elle pète encore. Elle a la bouche ouverte souvent. Lorsqu'elle réfléchit. Cela donne une impression de stupeur et de stupidité.


    Je ne peux pas lui dire tout cela.


     


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  • Cette nuit elle a soliloquée à haute voix dans son sommeil. Il y avait des nuances de tons et d'intensité. Elle ne parle plus avec tant de forces dans le jour. Je frissonne à l'entendre la nuit.

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