C'est vrai pour VSQ. Je suis amoureux. Cela complique ma situation. Cela embourbe mon coeur. Elle a mon âge. Nous passons des heures à nous embrasser. Je suis bien avec elle. Elle rit. Elle embrasse en riant. On parle en riant et en s'embrassant. Comme des adolescents, comme des gamins. Nous devons passer une fin de semaine ensembles cet été. Que serons-nous après? Que ferons-nous après? Je ne croyais pas que le coeur puisse connaître à nouveau ces doux tourments. Pas à 67 ans. L'état de ma femme ne s'améliore pas. Il ne s'améliorera jamais. Elle parle de vivre dans un logement pour personne semi-autonome. C'est cher, mais possible si elle est raisonnable. Mais moi, je ne veux pas aller m'enfermer avec elle. Éventuellement, nous aurions 2 appartements. Mais maintenant, je dois la convaincre d'y aller seule et moi, je vendrai la maison et me prendrai une chambre. Le patrimoine accumulé doit servir à la mettre à l'abri des préoccupations monétaires jusqu'à la fin de ses jours. Il n'est pas écrit que je ne partirai pas avant. Le Parkinson ne tue pas. En vivant seul, je récupèrerai ma liberté et me sentirai moins coupable d'adultère. Je n'aime pas mentir.