• A ma fille de Paris.

    A ma fille de Paris.(celle qui ne me parle plus)

    Dans la littérature et dans les rencontres de proches aidants, on nous mentionne souvent qu’en plus d’aider la personne malade, l’on doive faire face à la désapprobation des autres. Je regrette que tu fasses partie de ces autres. 

    Je dois tenir compte de mes besoins, de mes limites, de mes désirs, de mes goûts et de mes valeurs. Je dois me protéger. Cela veut dire éviter de m’exposer inutilement à des situations malsaines pour moi. Enlever sa main de l’eau bouillante, ce n’est pas fuir, c’est faire preuve d’intelligence, c’est se protéger. 

    Je vois la belle-mère une fois la semaine, je vois ta mère au moins 3 à 4 fois la semaine en dehors des périodes de crise, je l’appelle tous les jours pour vérifier son état, pour pourvoir à ses besoins  et vérifier la prise de médicaments. En plus, je ne sais pas ce que l’avenir de l’une et de l’autre me réserve. Je pose des gestes concrets et non pas seulement des pensées et des paroles.

    J’agis par amour à l’intérieur de mes limites.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :