• Aujourd'hui, je dois lui dire ceci: 1- Je crois le sombre coté des choses fais partie de ta maladie. (tu es toujours négative) 2- Par exemple; la relation inappropriée que j'entretiendrais avec VSQ (tu penses que je couche avec VSQ). J'aurais du être protégé de cette assertion. Elle pollue le seul passe-temps que j'ai. Elle alourdit l'atmosphère de ces sorties bien innocentes. (je doute que quelqu'un t'ait appellée pour te dire cela.C'est une invention de ta part. 3- L'insistance à ce que je te dise ''je t'aime'' à la fin du souper de la St-Valentin était forcée. Il suffit de me pousser à gauche pour que j'aille à droite. Ces choses se disent spontannément et non de facon forcée. C'est comme si tu voulais gâcher un moment heureux absolument. 3- La visite de l'intervenante sociale du CLSC t'a bouleversé et tu as tout fait pour me le communiquer et me bouleverser aussi. 4- Ta présence dépressive est lourde à porter. Je dois fuir. Mais je n'ai rien pour m'amuser. Tu a su polluer mon seul passe-temps. 5- Il faut savoir lire les mots d'amour dans les gestes de tous les jours. Je ne suis pas de la génération des ''je t'aime'' à chaque instant. Je te couve et te protège constamment. Tu ne vois rien de cela.5- Je veux prendre soin de toi aussi longtemps que possible à la maison. Mais laisse moi de l'espace pour respirer.

    J'ai bien hâte de voir ce que j'écrirai après cette rencontre...


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  • L'automne a été difficille. Plusieurs visites chez le médecin. Il a réussi à rééquilibrer sa médication. Les troubles cognitifs ont diminués de beaucoup. Mais elle a toujours mal et est remplie d'angoisse. Une boule au creux de l'estomac. Ma vie plate et platonique continue. Voici qu'hier elle me dit qu'une femme l'a appellé 2 ou 3 fois pour lui dire que j'avais une liaison non-appropriée avec VSQ. Et me voilà plongé dans les réponses à donner à l'inquisition. Je n'ai pas de liaison inappropriée avec VSQ. Si jamais j'ai une relation inappropriée ce sera avec quelqu'un d'autre que VSQ. Mais je me sens encore plus enchainé à devenir comme ma femme, immobile et encabanné dans la maison. J'étouffe. J'ai la rage de rire, de vivre, d'aimer en riant, de flirter, de froler, de toucher, de caresser. Je bouille intérieurement de frustations. J'avale, je raisonne, j'émotivo-rationnalise. Je vis avec mon sabot de Denver à la patte. Mais, je suis un lâche. Je n'ai pas le courage de lui dire que j'aimerais vivre seul dans mon appartement. Elle ne peut vivre seule, ce serait dangereux. Maudit Parkinson.


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  • Aujourd'hui, elle m'accuse d'avoir volé une chose importante dans sa chambre. Elle ne veut pas me dire ce que c'est, ni quand c'est disparu, ni où cela était dans sa chambre. Je ne comprends pas. Est-ce la maladie? Est-ce la médication? Je suis perdu.


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  • Nous y voilà! Ce matin elle ne peut se lever. Elle est étourdie et a la nausée. Le tout additionné d'une diarrhée. Je dois appeller le médecin avec qui nous avions rendez-vous ce matin. Rien ne s'améliore jamais.


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  • Depuis 2 mois, les transformations dans son corps et son esprit sont majeures. Elle marche avec grande difficulté. La chaise roulante ou le déambulateur est sa prochaine étape. Elle est énormément maigre. Elle prend beaucoup de Tylénol pour ses douleurs musculaires, en plus de ses nombreux autres médicaments sous prescriptions. Elle est souvent confuse dans les dates. Elle ne peut gérer sa prise de médicaments. Je le fais. Son regard n'est plus le même. Quelquefois, ses propos sont confus. Son élocution est difficille.

    Si la progression persiste à ce rythme, elle est en CHSLD d'ici un an. Depuis que son état s'est détérioré, la colère m'a quittée. J'ai pitié. Elle a besoin de moi. Après 50 ans de vie commune, je l'assisterai jusqu'au bout. Est-ce que cela signifie que je dois rester fidèle et cloîtréavec elle? Je ne sais pas. Je ne sais plus.


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